femme qui explique son plan de financement pour son entreprise

Création d’entreprise avec un capital d’assurance-vie

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Si l’on regarde les statistiques, les Français sont très riches. Les ménages privés possèdent près de 7 billions d’euros d’argent liquide ou de livrets d’épargne. Cela représente plus de 21.000 euros par habitant, du nourrisson au vieillard. En jetant un coup d’œil sur leur propre compte, la plupart d’entre eux constatent alors que les fortunes sont inégalement réparties.

Une situation particulièrement insatisfaisante lorsqu’on veut justement se mettre à son compte et qu’on a besoin de capital.

Se mettre à son compte ? Super idée ! Si vous avez une super idée. Du genre de celles qui vous permettront à l’avenir de jouer dans la ligue des multimillionnaires. Dans ce cas, vous pouvez espérer recevoir de l’argent de la part de bailleurs de fonds de capital-risque expérimentés. Ce n’est pas le cas si vous n’avez qu’une idée « qui marche ». Une idée avec laquelle vous voulez gagner votre vie et peut-être celle de quelques collaborateurs. Dans ce cas, vous avez souvent besoin d’un crédit normal, comme celui de la banque.

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La recherche de capital de départ

Vous avez peut-être déjà essuyé un refus de la part de votre responsable de crédit préféré. Dans ce cas, il vous a certainement expliqué d’un air entendu que le projet n’était pas assez abouti ou trop risqué et vous a souhaité bonne chance.

L’assurance vie comme capital de départ ?

Ceci attire l’attention sur une autre somme d’argent qui fait partie du patrimoine des Français : Les assurances. Les ménages privés ont 1,46 billion d’euros de créances sur les assurances – presque exclusivement des assurances-vie. Ceux qui en possèdent une, peuvent transformer cette créance en argent, même avant son expiration.

Pas question, crient beaucoup de gens, on perd tellement d’argent. Eh bien, l’abandon anticipé d’une assurance-vie n’est certainement pas un modèle pour faire fructifier son argent. 

La pire solution est de résilier le contrat auprès de l’assurance. Surtout si la durée du contrat est courte, la plus grande partie de l’argent versé est souvent perdue, car elle est engloutie par les frais de conclusion du contrat. Ces coûts sont d’autant plus élevés pour les assurances qui commercialisent leurs produits par le biais de structures de distribution. Dans ce cas, les assureurs directs sont généralement meilleurs. Mais ils n’offrent pas non plus des valeurs de rachat exaltantes.

femme qui montre les revenus de son assurance vie

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Le marché secondaire de l’assurance vie

Pour gagner plus d’argent, il faut passer par le marché secondaire de l’assurance vie.

Voici comment cela fonctionne : une société spécialisée dans les « assurances d’occasion » rachète votre assurance, continue à payer les primes et encaisse l’intégralité du montant à la fin de la période d’échéance. Comme il n’y a pas de pertes dues à la résiliation, le vendeur reçoit lui aussi plus que s’il avait résilié le contrat auprès de son assurance.

Mais il y a aussi quelques pièges sur ce marché secondaire. Certains vendeurs peu sérieux veulent faire patienter le vendeur en lui proposant des paiements échelonnés. Il ne faut en aucun cas s’y laisser prendre. Le mot d’ordre est : cash, tout de suite. D’autres désirent en réalité vous vendre un crédit. N’y touchez pas ! Malheureusement, tous les contrats d’assurance ne se prêtent pas non plus à la vente sur le marché secondaire. L’un des critères les plus importants est la durée restante. Si l’on s’informe et que l’on tient compte de ces éléments importants, même les experts ne déconseillent pas forcément de vendre son assurance sur le marché secondaire.

Les assurances vie sont l’un des produits de capital préférés des Français. C’est pourquoi certains se trouvent dans la situation confortable d’avoir un tel contrat qui « traîne », offert il y a plusieurs années par la grand-mère, le grand-père ou le parrain. Ces contrats peuvent bien sûr être utilisés encore et encore, avec la perspective d’un rendement à l’échéance qui se dégrade d’année en année en raison de la chute des taux d’intérêt. Ce sont justement ces contrats qui peuvent se prêter à une capitalisation par la vente sur le marché secondaire. En effet, une bonne partie de ce que l’on perd en raison des intérêts perdus est économisée ailleurs – parce que l’on ne doit pas payer à la banque des intérêts de crédit onéreux.

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